Après une grève nationale de deux jours au début du mois, les travailleurs de la santé turcs ont récemment organisé plusieurs débrayages locaux.
Les travailleurs de la santé d’İzmir ont observé un arrêt de travail de deux jours la semaine dernière, lors des négociations collectives dans les hôpitaux de la ville. Evrensel rapporte que la grève a été déclenchée par une plate-forme commune de 19 syndicats et de deux fédérations de médecins généralistes, qui ont publié une déclaration dénonçant le fait que « nous ne recevons qu’une augmentation de 17,5 % face à l’inflation réelle », officiellement de 47,8 %, et que « l’augmentation diluée ne se reflète pas dans nos pensions et que nous sommes condamnés à prendre notre retraite dans la tombe ».
Lundi, les travailleurs de l’hôpital universitaire d’Ege, également à İzmir, ont organisé un débrayage d’une demi-journée après n’avoir pas reçu l’argent d’une convention collective qui aurait dû être payé le 31 juillet. Selon Evrensel, ils doivent entre 55 et 60 000 lires.
À l’hôpital universitaire Koç d’Istanbul, les porteurs et les nettoyeurs employés par le sous-traitant Euroserve ont également débrayé pendant deux heures la semaine dernière, réclamant les mêmes salaires et conditions que les autres travailleurs de l’hôpital. Les travailleurs protestataires ont déclaré à Evrensel qu’ils ne recevaient pas la même rémunération pour le travail de nuit que les travailleurs employés directement et ont réclamé un salaire de subsistance.