Sindh [Pakistan], 27 janvier : L’impasse actuelle entre le gouvernement provincial et les professeurs d’université sur le projet de nommer des bureaucrates comme vice-chanceliers dans les universités publiques de Sindh s’est aggravée.
La Federation of All Pakistan Universities Academic Staff Associations (Fapuasa)-Sindh a annoncé que les activités académiques resteraient suspendues lundi (27/01) et que des manifestations seraient organisées dans toute la province.
Des représentants de diverses institutions, dont l’université de Karachi, l’université Sindh Madressatul Islam de Karachi, l’université NED d’ingénierie et de technologie et d’autres universités du secteur public, ont participé à la réunion. Ils ont exprimé leur forte opposition à l’approche du gouvernement du Sindh, lui reprochant d’exacerber la crise dans les universités publiques.
Selon une déclaration publiée par Fapuasa-Sindh, l’attitude dédaigneuse du gouvernement et le manque d’engagement avec les parties prenantes de l’université ont conduit à une perturbation des activités académiques.
L’association rejette la responsabilité de l’agitation actuelle sur le gouvernement du Sindh, qu’elle accuse de négliger les préoccupations des professeurs d’université. La déclaration souligne que les enseignants n’ont eu d’autre choix que de suspendre leur travail universitaire en réponse aux provocations du gouvernement. La décision a été prise à l’issue d’une réunion générale des professeurs d’université de tout le Sindh.
Récemment, le 16 janvier, les professeurs d’université ont lancé une grève en réponse aux récentes décisions du gouvernement, y compris une proposition d’embaucher les enseignants sur une base contractuelle.
Extraits de l’article de The Tribune