Environ 300 travailleurs de la compagnie aérienne à bas prix Air India Express, une filiale d’Air India appartenant au groupe Tata, se sont mis en arrêt maladie et ont éteint leurs téléphones mercredi 8 mai, ce qui a entraîné des perturbations importantes sur les vols. Au total, 76 vols ont été perturbés. Les travailleurs protestent contre la modification de leur régime de rémunération et les nouvelles conditions d’emploi, telles que le manque d’égalité dans le traitement du personnel. Ils affirment que certains membres du personnel se sont vus proposer des postes de moindre importance alors qu’ils avaient passé des entretiens d’embauche pour des postes à responsabilité.
La compagnie aérienne a réagi le jeudi 9 mai en licenciant au moins 25 membres du personnel de cabine un jour après la campagne d’arrêts maladie massifs. Les lettres de licenciement indiquaient que le congé massif « indique clairement une absence préméditée et concertée au travail sans aucune raison justifiable ».
Le syndicat des employés d’Air India Express a accusé la direction de « manquer à ses engagements », mais n’a pas appelé à une escalade de la grève. Le commissaire régional du travail à New Delhi aurait signalé des « violations flagrantes du droit du travail » par la compagnie et déclaré que les plaintes du personnel étaient sérieuses. Air India Express a déclaré ne pas reconnaître le syndicat.