Les travailleurs de plusieurs aéroports espagnols font grève pendant les vacances de Pâques pour réclamer de meilleures conditions de travail.
Mercredi 3 avril, les travailleurs de l’aire de trafic de l’aéroport de Madrid se sont joints à une grève appelée par l’Union générale des travailleurs (UGT), rapporte La Neuva España, et une autre grève d’une journée est prévue pour vendredi. Les travailleurs de l’aire de trafic sont chargés de guider les mouvements des avions au sol, un rôle essentiel pour la sécurité.
L’UGT réclame des augmentations de salaire et une nouvelle convention collective pour le service privatisé, estimant que les salaires mensuels des nouveaux embauchés ont été réduits de près de 30 % sous l’actuel opérateur Skyway. La grève a entraîné l’annulation de 800 à 1 000 vols.
Les contrôleurs aériens de l’aéroport de Valence ont également entamé une grève partielle de cinq jours à partir de jeudi, arrêtant le travail pendant deux heures chaque jour jusqu’au lundi de Pâques. Selon Europa Press, le comité d’entreprise demande des changements dans le système des équipes et souhaite la création d’une commission chargée d’améliorer les niveaux de personnel. Il demande également l’amélioration de la cantine et des congés pour compenser les heures supplémentaires obligatoires, afin que les travailleurs puissent « équilibrer leur vie privée ».
Les travailleurs de la sécurité de l’aéroport d’Alicante-Elche, également dans la Communauté valencienne, ont entamé une grève partielle d’une heure chaque matin et chaque soir à partir de jeudi. Les syndicats représentant les travailleurs des contrôles de sécurité de l’aéroport exigent que le nouvel opérateur Sureste Seguridad respecte la convention collective signée avec l’opérateur précédent, Ilunion, a rapporté Información. Les travailleurs demandent également la suppression de l’équipe commençant à 3h30, une réduction des autres équipes matinales, « des pauses repas à des heures raisonnables et des pauses supplémentaires ». Selon Europa Press, ces grèves partielles pourraient durer jusqu’en septembre.
Un service minimum extrêmement élevé a été imposé aux 250 travailleurs de l’aéroport d’Alicante-Elche, ce qui a empêché 85 % d’entre eux de se joindre à la grève.