Environ 250 travailleurs de l’Université de Melbourne ont participé à un rassemblement de grève lors d’un arrêt de travail d’une journée le 21 juin, luttant pour des augmentations de salaire afin de suivre la hausse vertigineuse du coût de la vie, pour un travail sûr, et contre une charge de travail insupportable et une sous-rémunération flagrante des travailleurs occasionnels.
Le syndicat national de l’enseignement supérieur (National Tertiary Education Union – NTEU) a déclenché la grève après que la direction n’a pas accepté le cahier de revendications du syndicat avant le 15 juin. Mais l’arrêt de travail a eu lieu pendant la période creuse de l’université, après la fin des examens du premier semestre, ce qui l’a rendu largement inefficace.
L’objectif réel de la grève du NTEU était de désamorcer le mécontentement des travailleurs et de le renvoyer dans les coulisses des négociations entre le syndicat et la direction.
Depuis plus d’un an et demi, les responsables du NTEU mènent des négociations prolongées avec la direction de l’université en vue de conclure un nouvel accord de négociation d’entreprise (EBA) à rabais. L’accord précédent a expiré en novembre 2021. […]
Ce n’est qu’en développant des comités de base que les travailleurs des universités, et plus largement, pourront développer le mouvement de masse nécessaire pour lutter contre les coupes dans l’éducation, les cadeaux fiscaux aux riches et les préparatifs de guerre de plusieurs milliards de dollars mis en œuvre par le gouvernement travailliste.
Ces comités seraient reliés au niveau mondial par l’intermédiaire de l’Alliance internationale des comités de base des travailleurs, afin d’unir les travailleurs du monde entier dans la lutte.
Source: https://www.wsws.org/en/articles/2023/06/29/nggj-j29.html