Les 86 travailleurs représentés par trois syndicats à l’usine Woodland Pulp de Baileyville, dans le Maine, ont voté en faveur de la dernière offre contractuelle après plus d’un mois de grève contre la tentative de l’entreprise de supprimer les classifications des postes de mécaniciens de chantier, de tuyauteurs, de machinistes et de mécaniciens automobiles et de leur substituer une classification de mécanicien général. Le nouvel accord met fin à une politique de vacances à deux vitesses et prévoit d’autres changements en termes de congés de maladie payés et une prime de ratification de 750 dollars.
En ce qui concerne la question de la classification des emplois, les ramifications de l’accord ne sont pas claires. Selon WABI, « tous les compagnons employés de maintenance actuels auront la possibilité d’être placés dans la classification A2 GM, bénéficiant ainsi d’une augmentation de salaire immédiate de 11,6 % ». Ceux qui ne choisiront pas cette option recevront une augmentation de 3 %. Les autres augmentations générales de salaire au cours d’un contrat de trois ans seront de l’ordre de 4 % la première année et de 3 % les deuxième et troisième années.
Au cours de la semaine précédant l’accord, les travailleurs ont rejeté une offre de principe. Puis, le lundi 20 novembre, des travailleurs de Bath Iron Works ont rejoint les grévistes sur le piquet de grève. L’entreprise a appelé la police et cinq travailleurs ont été arrêtés. Cet incident a apparemment déclenché un accord entre l’entreprise et les trois syndicats – l’Association internationale des machinistes, le Millwrights Union et le Service Employees International Union.
Le 16 octobre, un salarié est entré en collision avec deux travailleurs sur le piquet de grève. Le président du Sénat du Maine, Troy Jackson, qui se trouvait sur le piquet de grève au moment de l’incident, a déclaré à la radio publique du Maine : « Cette voiture n’arrêtait pas d’arriver… elle ne s’est jamais arrêtée. Elle a essayé de les écarter avec son véhicule… »