Des centaines de jeunes ont défilé dans la ville portuaire de Valparaiso le 18 novembre pour commémorer les quatre ans de la rébellion de 2019. Comme en 2019, les manifestants ont dénoncé les inégalités socio-économiques au Chili. Les conditions de 2019 à l’origine de la rébellion des jeunes (manque de logements, augmentation des prix de l’alimentation, de la santé et des services publics, etc.) ne se sont non seulement pas améliorées, mais ont empiré. ) ne se sont pas améliorées, mais ont empiré. Dans le même temps, les salaires réels et les pensions ont drastiquement diminué.
Le 18 novembre 2019 a marqué le 30e jour des manifestations de masse à Santiago et dans d’autres villes chiliennes, qui avaient été déclenchées par l’augmentation des tarifs des transports en commun et qui se sont transformées en une répudiation de la constitution chilienne qui avait été imposée par la dictature de Pinochet. La constitution n’a pas encore été modifiée.
Les manifestants ont défilé derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Tant qu’il y aura de la misère, il y aura de la rébellion ».
Les manifestants ont atteint la place Salvador Allende de la ville, mais ont été arrêtés par des gendarmes chiliens, des véhicules de police et des canons à eau. Le centre de Valparaiso a été recouvert de gaz lacrymogènes, tandis que les manifestants empruntaient d’autres itinéraires.