Des manifestations et des grèves se sont déroulées au Ghana contre l’inflation massive, le manque d’électricité et le nouveau « rattachement » au FMI. Trois jours de nouvelles manifestations et de grèves au Ghana contre le coût de la vie et le gouvernement – 49 arrestations empêchent l’assaut du palais présidentiel
Les Ghanéens descendent dans la rue pour protester contre la crise économique qui s’aggrave.
« Au Ghana, des centaines de personnes sont descendues dans la rue pendant trois jours pour protester contre le gouvernement, alors que la colère monte face à la flambée du coût de la vie et du chômage. Romeo témoigne : « Le Ghanéen moyen ne peut même pas s’offrir trois repas décents. C’est très, très dangereux pour tout le pays. Nous avons des enfants de 14 ou 15 ans qui volent maintenant les biens des gens, juste pour survivre. Le gouvernement ne s’en soucie pas. Ils ne font que prendre l’argent, et les Africains ne peuvent rien faire. Mais leur temps est passé. Nous sommes là et nous allons nous battre. Si personne ne s’occupe, les jeunes s’occuperont. Et si la jeunesse s’occupe, le pays doit s’occuper aussi ». C’est la pire crise économique qui ait frappé le Ghana depuis des années, provoquée par la pandémie, la guerre en Ukraine et l’augmentation de la dette envers le Fonds monétaire international, après que le gouvernement ghanéen ait accepté un prêt de 3 milliards de dollars. Au moins 49 personnes ont été arrêtées jeudi à Accra, la capitale, lorsque la police a empêché les manifestants de prendre d’assaut le palais présidentiel ». Extraits de l’article dans Democracy Now