La grève nationale se poursuit au Panama face à la répression du gouvernement

 

Malgré la répression croissante à l’encontre des travailleurs en grève et de leurs sympathisants, des manifestations ont eu lieu dans tout le Panama vendredi, notamment des rassemblements, des marches et des barrages routiers. Les grévistes exigent que le gouvernement de José Raúl Mulino annule la législation privatisant les pensions de la sécurité sociale.

La grève a débuté le 13 avril, sous l’impulsion du syndicat des enseignants. Quelques jours plus tard, des ouvriers du bâtiment et des travailleurs du secteur de la banane se sont joints à la grève.

Depuis le début de la grève, les grévistes ont formulé deux nouvelles demandes : la réouverture de la mine de cuivre à ciel ouvert de Donoso, fermée par la Cour suprême à la suite de manifestations de masse, et l’annulation du protocole d’accord conclu avec le gouvernement des États-Unis, qui autorise l’établissement de bases militaires américaines au Panama.

En outre, les grévistes demandent que les manifestants ne soient pas réprimés et que toutes les personnes arrêtées soient libérées.