Quelque 2 200 infirmières diplômées du département de la santé publique de San Francisco, qui travaillent à l’hôpital général Zuckerberg SF, à l’hôpital Laguna Honda et dans d’autres cliniques de la ville, ont voté à 99,5 % le 17 mai en faveur d’une grève, à moins que la ville ne réponde à leurs revendications concernant les ratios de personnel insuffisants, les salaires et les conditions de travail. La section locale 1021 de l’Union internationale des employés de service affirme que la dotation en personnel a entraîné l’absence de 16 000 pauses pour les infirmières.
Selon le syndicat, les infirmières du secteur privé ont bénéficié de quelques augmentations de salaire depuis la pandémie, tandis que le ministère de la santé publique n’a pas avancé sur la question. Il en résulte une rotation massive du personnel infirmier.
« Nous manquons de personnel depuis longtemps », a déclaré Heather Bollinger, infirmière depuis 16 ans. « Ce n’est pas tenable. Personne ne veut qu’un tiers de ses collègues soient remplacés toutes les 12 semaines, surtout dans nos établissements de soins de longue durée ».
L’accord contractuel actuel expirera le 30 juin, c’est dans cette perspective que les négociations requièrent une mobilisation sous forme de grève.