Dans un document interne révélé par le Monde, l’Unédic affirme qu’un tiers des chômeurs seraient perdants, si le gouvernement retient l’hypothèse la plus défavorable aux chômeurs.
Un tiers des allocataires seraient perdants, selon l’hypothèse la plus défavorable aux chômeurs retenue par le gouvernement pour sa nouvelle réforme, selon l’Unédic. Dans un document interne présenté à ses administrateurs vendredi 17 mai, l’organisme gestionnaire du régime d’indemnisation a étudié les conséquences des scénarios possibles pour réaliser des économies sur l’assurance-chômage.
Les contours de la nouvelle réforme demeurent encore flous. Mais, en mars, le premier ministre, Gabriel Attal, a évoqué les trois leviers possibles : la durée, le niveau d’indemnisation et les conditions d’affiliation – soit le temps travaillé nécessaire pour être indemnisé. Selon le document révélé par le Monde, 11 % des allocataires seraient touchés si les conditions d’affiliation étaient portées de six mois aujourd’hui à sept mois, pour une économie de 400 millions d’euros. L’estimation grimperait à 31 % si elle était de douze mois (2,3 milliards d’économies).
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