Le 18 avril, des membres de l’Association des travailleurs du gouvernement (ATE) ont bloqué l’aéroport de la station de ski de Bariloche, dans la province patagonienne de Rio Negro, déclarant le président Javier Milei indésirable (persona non-grata) en réponse à la réunion à huis clos du président avec un groupe d’oligarques parmi les plus riches du pays.
Des centaines de manifestants ont défié les forces de sécurité fédérales du gouvernement, rejetant les mesures d’austérité et de répression prises par le gouvernement à l’encontre des fonctionnaires et du reste de la classe ouvrière.
La réunion de Milei avec les principaux PDG argentins s’est déroulée dans le cadre exclusif de la conférence Llao Llao de Bariloche, une réunion annuelle « discrète » de hauts dirigeants, fermée à la presse. Dans son discours aux oligarques financiers, industriels, miniers et agricoles, Milei aurait fait l’éloge des tactiques de blanchiment et de fuite des dollars pratiquées par ces vautours de l’entreprise.
Jusqu’à présent, l’austérité de Milei a laissé des dizaines de milliers de fonctionnaires sans emploi, tout en détruisant le pouvoir d’achat de ceux qui sont encore employés et des retraités du gouvernement. Actuellement, plus de 23 millions d’Argentins vivent dans la pauvreté.