Alors que la grève de 600 travailleurs d’un fournisseur d’assurance maladie en Ontario entre dans son deuxième mois, de récentes déclarations soulignent la volonté du syndicat d’accepter l’offre de concession de l’employeur.
Les travailleurs de Green Shield, qui comprennent entre autres des arbitres, des représentants de centres d’appels et des fonctions administratives, ont entamé leur première grève le 1er mars, la première en 65 ans d’histoire de l’entreprise. En ce qui concerne les négociations qui, selon le syndicat, ont repris, Jodi Nesbitt, présidente de la section locale 240 d’Unifor, a déclaré : « Eh bien, je dirais que des progrès ont été réalisés. Nous sommes en train de discuter ». Elle a ensuite admis que la conversation à la table des négociations « pourrait ne pas être exactement ce que les deux parties souhaitent » avant d’ajouter la vague assurance que « nous parlons au moins de certaines questions importantes ».
Toute concession réelle accordée aux travailleurs constituerait une volte-face improbable de la part de la direction de Green Shield, qui, tout au long du conflit contractuel qui dure depuis des mois, a refusé à plusieurs reprises de répondre aux demandes des travailleurs en matière d’augmentation des salaires, de sécurité de l’emploi et de protection de l’emploi contre l’externalisation du travail. Trois jours après le début de la grève, Green Shield a fait part de sa « déception », assurant à ses clients que de « solides plans d’urgence » avaient été mis en place et que les services ne seraient « pas affectés » par la grève.