Le 23 février, les travailleurs italiens se sont joints à une « grève pour la Palestine » lancée à l’échelle nationale par des syndicats « de base ». Les travailleurs des écoles, des transports publics, de la logistique et d’autres secteurs ont cessé le travail pour exiger la fin du soutien italien au génocide israélien à Gaza et s’opposer à la guerre en Ukraine et aux attaques contre la classe ouvrière à l’intérieur du pays.
Selon SI Cobas, l’un des syndicats qui a appelé à la grève, de nombreux travailleurs des entrepôts, des écoles et des universités ont cessé le travail. Les manifestations ont visé le port de Gênes, où la compagnie maritime israélienne Zim chargeait du matériel militaire, et l’usine de Naples de la société d’armement italienne Leonardo où s’est également tenu un piquet de grève.
ANSA a rapporté qu’une cinquantaine de travailleurs d’un entrepôt de Carrefour près de Turin se sont mis en grève et ont bloqué des camions pendant trois heures, s’opposant ainsi aux activités de la chaîne de supermarchés française. Le mouvement BDS a signalé que Carrefour avait signé un accord de franchise avec la société israélienne Electra Consumer Products, ce qui signifie que les produits Carrefour seront vendus dans des magasins situés dans des colonies illégales.
Des étudiants qui s’étaient joints à une manifestation pro-palestinienne le même jour ont été brutalement attaqués par la police. Des images de la police frappant des écoliers à coups de matraque à Pise ont déclenché une colère générale.