Des travailleurs migrants licenciés après une grève des salaires à Shakhty (Russie)

Le 15 janvier, une soixantaine de travailleurs de l’usine Khimpek, qui produit des sacs pour le transport de marchandises, dans la ville russe de Shakhty, dans la région de Rostov Oblast, ont débrayé pour réclamer une augmentation de salaire.

Selon le Caucasian Knot, les grévistes, principalement des travailleurs migrants originaires du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan, affirment qu’on leur avait promis une augmentation de salaire de 20 %, mais qu’ils ne l’ont pas vue apparaître dans leur salaire le 14 janvier. Le site d’information rapporte que 63 travailleurs de l’usine ont été licenciés et priés de quitter le dortoir de l’usine. Le directeur de l’entreprise les a accusés d’être un « groupe agressif de saboteurs ».

Certains des tisserands licenciés auraient été réembauchés, d’autres auraient été employés dans un entrepôt situé ailleurs dans l’oblast de Rostov, tandis que d’autres encore auraient quitté la région, bien que des chiffres contradictoires concernant le nombre de personnes ayant finalement perdu leur emploi aient été donnés dans différentes publications.