Des grèves de protestation ont eu lieu dans tout le pays à l’appel de Guy Phillipe, un ancien chef rebelle. Les camions bloquent les autoroutes et les travailleurs appauvris perturbent les communications et paralysent les usines dans le Nord-Est.
Les manifestants exigent la démission du premier ministre Ariel Henry et la suppression des taxes excessives. Des rassemblements pacifiques et des occupations ont eu lieu dans les bureaux du gouvernement. Les manifestants ont également demandé aux parents de garder leurs enfants à la maison.
Dans son appel à la désobéissance civile, Phillips a déclaré que « le moment est venu de renverser ce système » et a appelé les Haïtiens à se tenir prêts pour la révolution dans tous les coins d’Haïti.
Parmi les villes paralysées par les manifestations figurent Jérémie, dans la péninsule sud, Juana Méndez et Petit-Goâve (toutes deux situées à la frontière entre Haïti et la République dominicaine).