Dans cette émission, les conditions de travail des travailleurs en mer sont présentées, en particulier les modalités ‘intervention des inspections du travail ainsi que les moyens de lutter qu’ont ces travailleurs particuliers. En voici la présentation:
« Depuis la systématisation du recours aux pavillons de complaisance, les armateurs sont libres de recruter des marins venus du monde entier.
Une concurrence qui favorise la baisse des salaires et la précarisation des contrats de ces galériens des mers.
Ils seraient près de 330 000 à travailler sur les ponts, dans les salles des machines et les cuisines des navires du monde entier, et plus encore à attendre d’embarquer à leur tour pour nourrir leur famille. Les marins philippins constituent une part importante de la main-d’œuvre du transport maritime et la première communauté des mers. Derrière eux, les Chinois, les Indonésiens ou encore les Ukrainiens et les Russes, achèvent de fournir à cette industrie mondialisée de la logistique une armée de réserve indispensable pour faire tourner le fret international.
Depuis la libéralisation du secteur survenue dans les années 70, les Etats offrant des pavillons de complaisance et un droit du travail revu a minima ont permis aux compagnies d’armateurs d’internationaliser leur recrutement. Elles peuvent compter pour cela sur les milliers d’agences d’intérim qui imposent des contrats toujours plus précaires aux aspirants marins incapables de négocier. Face à cette spirale du dumping social, les organisations internationales compétentes se sont réunies en novembre dernier pour alerter sur la dégradation des conditions de travail. »