Une journée de grève dans les transports à Saõ Paulo contre les privatisations (28/11)

Les travailleurs de Sao Paulo, au Brésil, protestent contre les privatisations et les coupes budgétaires

Le 28 novembre, les travailleurs des transports en commun de Saõ Paulo ont mené une grève d’une journée, paralysant les services de transport dans l’État industriel de Saõ Paulo. Des travailleurs de l’éducation de tout l’État se sont joints à eux, mais n’ont pas été autorisés à faire grève.

Les travailleurs de tout l’État protestent contre la privatisation des entreprises publiques et les coupes dans le budget de l’éducation de la province par l’administration du gouverneur Tarcísio de Freitas.

Il s’agit de la troisième grève de l’année à Saō Paulo contre la privatisation des transports publics, qui devrait être achevée en 2025.

 

Réponse judiciaire

 

Le TRT (Tribunal régional du travail) a ordonné la veille que 80% des employés de Metro travaillent aux heures de pointe pendant la grève. La décision déterminant le pourcentage d’employés de Metro qui doivent travailler pendant la grève a été rendue publique en début d’après-midi. Le TRT a décidé qu’en dehors des heures de pointe, 60 % des employés doivent rester à leur poste. La décision, signée par le juge Marcelo Freire Gonçalves, prévoit une amende journalière de 700 000 R$ pour le syndicat des travailleurs du métro si l’ordre n’est pas respecté…

En ce qui concerne la CPTM (Companhia Paulista de Trens Metropolitanos), le tribunal a ordonné que 85 % des effectifs travaillent pendant les heures de pointe (de 4h à 10h et de 16h à 21h), et que 60 % travaillent pendant les autres intervalles ce mardi. L’amende pour le syndicat des cheminots est de 600 000 R$ par jour en cas de non-respect de la mesure.

En ce qui concerne la Sabesp, le TRT a décidé que les employés doivent maintenir 70 % du contingent disponible pour fournir des services essentiels d’assainissement de base, de traitement et d’approvisionnement en eau, ainsi que d’égouts. L’amende journalière est de 30 000 R$ si la décision n’est pas respectée…

Le service de presse de la société d’assainissement a déclaré dans un communiqué qu’il avait obtenu une injonction du tribunal exigeant que 80 % de la main-d’œuvre travaille pendant la grève. En outre, la Sabesp a déclaré qu’elle disposait d’un plan d’urgence prévoyant l’affectation de 100 % de la main-d’œuvre à des activités essentielles afin de minimiser l’impact sur la population.

Une décision de justice a partiellement accédé à la demande du gouverneur Tarcísio de Freitas (Républicains). Il avait demandé 100 % de la main-d’œuvre aux heures de pointe et 80 % le reste de la journée.

Contacté par UOL, le vice-président du syndicat des travailleurs du métro, Narciso Soares, a déclaré que la catégorie ne s’exprimerait qu’après l’audience de conciliation au TRT, prévue à 15h45. « Je regrette que la décision ait été prise avant une conversation », a ajouté la présidente de l’organisation, Camila Lisboa.

Extraits de l’article paru sur Noticias UOL.