Les travailleurs finlandais ont poursuivi cette semaine une série de grèves contre les projets du gouvernement visant à réduire les aides sociales et à restreindre le droit de grève. Ils ont organisé une série de débrayages et de manifestations depuis la fin du mois de septembre, mais les syndicats les ont limités à des arrêts de travail d’une journée ou de quelques heures.
Selon YLE, les travailleurs des transports de la ville de Tampere, employés par des opérateurs publics et privés, ont débrayé jeudi. Des milliers de travailleurs d’usines, de sociétés de production alimentaire et d’entreprises énergétiques ont également cessé le travail cette semaine. Un millier de personnes ont manifesté samedi à Helsinki contre les réformes du travail.
Le gouvernement, dirigé par le parti de la coalition et le parti d’extrême droite Finns Party, prévoit des coupes sombres dans les allocations de logement, l’aide au chômage, les droits des migrants et l’introduction d’un congé de maladie non rémunéré. Il limitera également à une journée le droit de grève, y compris les grèves de sympathie et les grèves politiques, et imposera des amendes aux syndicats et aux travailleurs individuels si un tribunal juge une grève « illégale ».