Le gouvernement panaméen met la pression aux enseignants

Le gouvernement panaméen a averti mardi (21 novembre) les enseignants en grève qu’il allait « suspendre » et « retenir » le versement du prochain salaire s’ils ne reprenaient pas les cours, suspendus dans le secteur public depuis près d’un mois en raison des manifestations anti-mines, tandis que les enseignants ont annoncé qu’ils allaient déposer des « recours juridiques » face à cette possible décote.

« Avec les appels que nous avons réitérés et les demandes de retour, surtout ces deux derniers jours, pour ceux qui n’ont pas répondu à cet appel, nous allons prendre les mesures administratives correspondantes et procéder à la suspension et à la retenue du paiement de la deuxième quinzaine de novembre », a déclaré la ministre panaméenne de l’éducation, Maruja Gorday, lors d’une conférence de presse.

L’éventuelle suspension des salaires n’affecterait, pour l’instant, que la dernière quinzaine de ce mois, correspondant au 30 novembre, car au Panama le salaire mensuel est divisé en deux versements à percevoir tous les 15 jours.

Le ministère de l’éducation a lancé au moins deux appels aux enseignants pour qu’ils reprennent leur travail, le dernier lundi, dans le but principal de s’assurer que les élèves ne « perdent » pas l’année scolaire, mais les enseignants, regroupés en syndicats, ont décidé de poursuivre la grève illimitée, annoncée il y a près d’un mois.

« Nous en appelons à cet appel, à ce retour, à cette possibilité de se comprendre, d’avoir un dialogue pacifique et de pouvoir terminer l’année scolaire », a ajouté le ministre de l’éducation.

Extrait de l’article paru sur yahoo noticias