Le 13 novembre, les travailleurs ont mené une grève générale de 24 heures qui a paralysé la région de Ciboa en République dominicaine. La grève s’est déroulée face aux menaces et aux arrestations du gouvernement.
L’objectif de la grève était d’exiger du gouvernement qu’il améliore les services de santé, construise des écoles, réduise le prix des denrées alimentaires et du carburant et améliore les services d’électricité.
L’administration de Luis Abinader a arrêté les dirigeants de la grève dans les heures qui ont précédé la grève. Pendant la grève, la ville de Santiago de los Caballeros a été occupée par des militaires.
El Diario Libre publie un article le jour-même qui fait état du déroulement de la grève:
La grève déclenchée à Cibao par les organisations populaires s’est développée aujourd’hui, les organisateurs déclarant son succès et les autorités assurant son échec.
Les écoles publiques et privées ont suspendu les cours dans la région du Cibao, mais un grand nombre de commerces sont ouverts.
De même, les différentes lignes de transport public fonctionnent malgré le fait que le flux de personnes est considérablement réduit.
Dénonciation de la coalition
La coalition des groupes populaires de la région du Cibao a dénoncé l’arrestation d’environ 50 de ses membres à San Francisco de Macoris et 30 dans la ville de Moca, au milieu de l’appel à la grève lancé par ces organisations.
Osvaldo Brito, dirigeant populaire du Frente de Lucha, Unidad y Progreso (FLUP), a dénoncé l’action des forces de police et a exprimé que « nous exigeons la libération des camarades arrêtés à San Francisco de Macorís et que la répression cesse, qu’il n’est pas possible de continuer à traiter les protestations et les manifestations civiques et pacifiques telles qu’elles se déroulent dans la région du Cibao comme une guerre ».
D’autre part, il a déclaré que les supermarchés sont une mascarade économique et que le gouvernement a fait la sourde oreille aux plaintes de la communauté telles que l’absence de construction d’hôpitaux, d’aqueducs, de routes de quartier, de trottoirs et de bordures.