Campagne de contrôle des abris par Priama Diia (Action directe) – Ukraine

Communiqué du syndicat : des abris sûrs pour les étudiants !

Dans un contexte de guerre, la question des conditions de sécurité des études dans les établissements d’enseignement et l’hébergement dans les dortoirs pour étudiants se pose avec une acuité particulière. Afin de protéger les étudiants et le personnel des effets dévastateurs de futurs bombardements, le gouvernement a proposé des recommandations sur la manière d’organiser des abris dans les établissements d’enseignement. Cependant, dans quelle mesure les administrations des universités ukrainiennes respectent-elles consciencieusement ces exigences et quel est l’état de nos abris ?

Nous lançons une campagne d’inspection des abris dans les bâtiments scolaires et les dortoirs afin d’attirer l’attention du public sur la situation réelle des mesures de sécurité et de créer un espace pour la lutte en faveur d’abris sûrs et confortables.
Pour ce faire, nous avons créé un canal où nous publierons des informations sur les résultats de l’audit, alors rejoignez-nous
Nous appelons tous ceux qui le souhaitent à participer – écrivez-nous sur l’état des abris dans vos universités/dortoirs en utilisant notre bot – @priama_dia_bot. Si vous êtes prêt à participer à la vérification, écrivez à @garriardo et rejoignez la campagne !

 

D’ores et déjà le syndicat a contrôlé un abri

 

Le 26 septembre, nos militants ont visité l’université nationale de médecine vétérinaire et de biotechnologie S. Z. Hzhytskyi Lviv, située presque au centre de Lviv. Sur la base des résultats de l’inspection :

les abris sont signalés par des panneaux et des inscriptions.

[❌]  L’entrée est étroite, les portes sont petites, il sera difficile pour plusieurs personnes d’entrer à l’intérieur en même temps
[❌]  Pas d’équipement d’extinction d’incendie
[❌]  L’abri n’est pas étanche, il y a des fissures, aucune ventilation n’est disponible
[❌]  Aucun éclairage n’est disponible
[❌]  Toilettes et robinets non trouvés
il n’y a que des chaises pour s’asseoir, mais il n’y a pas de réservoirs à déchets, de conteneurs à nourriture, d’équipement médical ou de moyens de communication.

Conclusion : l’abri de cette université ressemble plus à une catacombe qu’à un havre de paix lors des attaques de roquettes.

Communiqué publié sur le site laboursolidarity