La grève des électriciens d’EnerSys entre dans sa 6e semaine (Melbourne)

 

Quatorze membres de l’Electrical Trades Union (ETU) de l’usine de fabrication de batteries EnerSys Thomastown, dans la banlieue nord de Melbourne, poursuivent leur grève entamée le 26 juillet. Le débrayage a commencé après que la direction a menacé de réduire les salaires des travailleurs s’ils imposaient des interdictions de travail limitées. Les travailleurs se battent pour obtenir une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail dans le cadre du prochain accord d’entreprise. L’accord actuel a expiré en mars.

EnerSys a rejeté les demandes des travailleurs concernant des augmentations de salaire correspondant à l’inflation, la restructuration du système de classification des salaires et l’amélioration des conditions de travail. Les travailleurs n’ont pas eu d’augmentation de salaire depuis avril de l’année dernière, qui n’était que de 2 %, bien en deçà du taux d’inflation de 7 % de l’époque.

Par provocation, EnerSys a ordonné à d’autres employés de l’usine de jeter les outils des grévistes à l’extérieur des portes de l’usine. Elle n’autorise pas non plus les grévistes à revenir sur le site pour récupérer leurs objets personnels. Alors que l’ETU affirme qu’EnerSys a l’intention de briser les effectifs, le syndicat a isolé le conflit et ne fait pas campagne pour obtenir le soutien des autres travailleurs d’EnerSys, ce qui permet à l’entreprise de maintenir l’usine en activité.