Syndicalisation à Tesla

Tesla Workers United lance la syndicalisation de la Gigafactory 2 à Buffalo, New York, pour obtenir une augmentation de salaire et contre le stress et la surveillance.

Un projet subventionné à hauteur de 1 milliard de dollars a échoué : comment l’Etat de New York s’est fait avoir avec la Gigafactory de Tesla à Buffalo New
« A Buffalo, le groupe d’Elon Musk voulait construire des panneaux solaires – mais au lieu de 1000 toits, la production ne couvre probablement que 21 par semaine. Les pouvoirs publics avaient pourtant investi près d’un milliard de dollars.
Parfois, les choses ne se passent pas comme prévu – dans le cas d’une Gigafactory de Tesla à Buffalo, les contribuables américains risquent de le payer cher. L’Etat de New York a investi près d’un milliard de dollars en dix ans dans la plus grande usine de cellules photovoltaïques de l’Ouest, rapporte le « Wall Street Journal ». Mais le projet est désormais considéré comme un échec. Selon le rapport, New York a payé pour la construction de l’usine et la loue à Tesla pour un dollar symbolique par an. En outre, selon le rapport, l’Etat a acquis des installations pour la fabrication de modules solaires d’une valeur de 240 millions de dollars. Mais la plupart d’entre eux ont depuis été « vendus avec une réduction de prix ou mis au rebut », précise le rapport.

(…) En effet, selon le rapport, le bâtiment abriterait, outre des ouvriers d’usine, des « centaines d’analystes de données moins bien payés, travaillant derrière un bureau » – qui travailleraient pour de toutes autres activités de Tesla. Au total, il s’agirait de 1700 personnes. Ces personnes seraient également nécessaires pour que Tesla ne doive pas payer une amende de 41 millions de dollars à l’Etat. Mais il y a aussi des problèmes parmi les collaborateurs des autres secteurs : on a ainsi appris en février que 30 employés de la division Autopilot avaient été licenciés, selon un syndicat, peu après avoir lancé une campagne pour créer leur propre syndicat… » Article du 07.07.2023 dans le Spiegel online