Les manifestations se poursuivent dans tout l’Iran pour protester contre la crise du coût de la vie.

Lundi, les travailleurs de l’Iranian Offshore Oil Company à Lavan ont protesté contre le plafonnement des salaires et d’autres problèmes. Le même jour, des retraités de la Telecommunications Company ont manifesté dans plusieurs villes, dont Tabriz, Ilam, Arak, Kermanshah, Shahr-e Kord, Marivan, Sanandaj, Ahvaz, Rasht et la capitale Téhéran, pour protester contre la baisse du montant de leurs pensions.

Les chauffeurs de camions se sont rassemblés devant le ministère de l’industrie, des mines et du commerce pour demander aux douanes de libérer leurs camions, retenus depuis des mois en raison de l’effondrement général des infrastructures. Dans le canton de Zeytun, des propriétaires ont manifesté jusqu’au bureau présidentiel pour demander la délivrance de permis de construire. Le personnel soignant du centre de santé de Zanjan a manifesté dans la cour de l’université des sciences médicales de Zanjan pour protester contre les salaires et les conditions de travail.

La veille, les retraités de la sécurité sociale ont organisé un grand rassemblement sur la place des travailleurs de Farhanghahr pour protester contre la faiblesse de leurs pensions, qui ne leur permet pas de se nourrir. Les chauffeurs de camions à benne ont débrayé à Rostamabad en raison de la faiblesse de leurs salaires et du manque de carburant.

Dans le secteur textile, les travailleurs de Yazd ont manifesté devant le bureau du gouverneur, car les coupures d’électricité interrompaient la production, entraînaient des licenciements et détruisaient les équipements. Les boulangers de Qaleh-Konj ont également protesté après que des pannes d’électricité aient gâché leurs produits.

L’inflation annuelle pour 2025 a atteint 43,3 %, mettant les produits de base hors de portée des travailleurs et des retraités. Les sanctions américaines, assorties de menaces d’anéantissement de l’Iran s’il ne s’aligne pas sur les plans américains de restructuration du Moyen-Orient en vue d’une guerre avec la Chine, ont considérablement exacerbé la crise économique iranienne.