La grève gronde à Minneapolis

Quelque 400 employés du service des travaux publics de Minneapolis ont voté à 99 % le 19 juin en faveur d’une grève afin de lutter contre les disparités salariales et obtenir des garanties contre les augmentations du coût de la vie. Les membres de la section locale 363 de l’Union internationale des travailleurs d’Amérique du Nord (LIUNA) accusent un retard de 6 à 10 dollars de l’heure par rapport à leurs homologues d’autres villes de la région.

Les travailleurs sont également confrontés à des problèmes de sécurité et à des pénuries de personnel qui contribuent à la surcharge de travail et à l’épuisement professionnel. Tous ces problèmes ont été exacerbés pendant la pandémie et ont été laissés à l’abandon. L’ancien accord a expiré le 31 décembre 2023 et LIUNA n’a pas encore émis d’avis de grève.

La LIUNA représente également 224 employés du Minneapolis Park Board qui ont voté en faveur de la grève à hauteur de 94 % le 18 juin. La ville tente de modifier les termes du contrat afin de « garantir l’équité et d’empêcher les préjugés et la discrimination ». Les travailleurs réclament de meilleurs salaires ainsi qu’une meilleure assurance maladie.

Par ailleurs, la section 49 de l’International Union of Operating Engineers, qui représente 176 travailleurs d’usines de traitement des eaux usées dans neuf installations de la région métropolitaine de Minneapolis-St. Paul, a déposé un préavis d’intention de grève le 17 juin. Les travailleurs ont rejeté une proposition de contrat du Conseil métropolitain et ont voté à une écrasante majorité en faveur de la grève. Les négociations se poursuivent.