Des milliers d’enseignants ont manifesté à Saint-Domingue et dans d’autres villes de la République dominicaine le 30 avril, puis le 1er mai, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs. Leurs revendications comprenaient une augmentation de salaire de 20 %, l’embauche d’un plus grand nombre d’enseignants, des changements dans la législation sur la sécurité sociale, des pensions décentes, la construction de deux hôpitaux, des centres sociaux et une baisse des prix des denrées alimentaires. Quelque 120 000 enseignants ont participé aux manifestations.
Le lendemain, les grèves se sont poursuivies dans de nombreuses écoles du pays, malgré l’appel des syndicats à ne pas poursuivre la grève, de peur que les « enfants ne souffrent », tout en continuant les négociations avec le ministère de l’éducation, qui, jusqu’à présent, propose une augmentation de salaire de 8 % et n’a abordé aucune des autres questions.
D’autres grèves d’une journée et des rassemblements sont prévus les 6, 7 et 8 mai dans toute la République dominicaine.