La grève des médecins kenyans entre dans sa troisième semaine

Les médecins kényans ont entamé une grève nationale le 14 mars, pour protester contre le fait que le gouvernement n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites pour mettre fin à une grève de 100 jours en 2017.

Les revendications des membres du Kenya Medical Practitioners Pharmacists and Dentists Union comprennent une couverture médicale complète, l’attribution de postes permanents aux internes et la fin des bas salaires et des mauvaises conditions de travail.

Une réunion de sept heures entre le gouvernement et le KMPDU le 22 mars n’a pas permis de progresser. Au cours de la deuxième semaine de grève, les médecins ont cessé d’assurer les services d’urgence.

Alors que la grève nationale des médecins kenyans est entrée dans sa deuxième semaine, des centaines de membres du personnel médical sont descendus dans les rues de Nakuru en chantant des chansons de protestation.

Le Conseil des gouverneurs (CoG) exige maintenant que les médecins mettent fin à leur grève conformément aux décisions de justice rendues les 13 et 15 mars, faute de quoi ils s’exposeront à des conséquences juridiques sans qu’aucune amélioration n’ait été apportée. Si la grève n’est pas levée, « leurs employeurs seront libres de prendre toutes les mesures appropriées », selon les termes du président du CdG.

Les mêmes problèmes ont été à l’origine de plusieurs grèves depuis 2017, chaque grève se terminant par des promesses qui n’ont jamais été tenues.