Les travailleurs de l’Université de Pretoria, en Afrique du Sud, ont poursuivi leur grève cette semaine pour réclamer une augmentation de salaire. Les portes du campus de Hatfield ont été fermées lundi, le personnel manifestant devant les bureaux de l’administration.
Les membres du Syndicat national de l’éducation, de la santé et des travailleurs assimilés (Nehawu) ont débrayé le 15 février pour réclamer une augmentation de salaire de 7 %, un treizième chèque, une prime exceptionnelle et cinq jours de congé.
Les travailleurs sont en conflit depuis l’impasse des négociations à la fin du mois de novembre, après une offre finale de 4 %. Cette offre est inférieure à l’indice des prix à la consommation, qui s’élevait à 5,3 % en janvier 2024.
Tshontsi, secrétaire de Nehawu Gauteng, a déclaré au Rekord de Pretoria : « Les travailleurs se sentent insultés et sapés par la direction de l’institution, qui continue à s’octroyer de généreuses primes annuelles tout en prêchant des ‘mesures d’austérité’ aux travailleurs pauvres. »