Vague de grèves en Argentine

 

Dans le contexte des « ajustements structurels » annoncés la semaine dernière par le nouveau président Millei, qui comprennent des licenciements massifs, une dévaluation monétaire, des réductions de salaires, etc. qui accélèrent la famine pour la majorité des travailleurs, beaucoup commencent à riposter.

Dans la province patagonienne de Neuquen, les travailleurs chargés de l’entretien des routes font grève en solidarité avec les 19 travailleurs licenciés de Zapala. Dans cette ville, les travailleurs bloquent les portes des ateliers. Les travailleurs ont rejeté une proposition de la direction de réembaucher huit des travailleurs licenciés et ont lancé un appel à tous les travailleurs de l’entretien des routes de la province.
Par ailleurs, à Neuquen, les travailleurs du secteur de l’eau et de l’assainissement se sont déclarés « en alerte » après que les patrons ont annoncé le licenciement de 60 autres employés, dont la plupart sont des travailleurs occasionnels. D’autres rassemblements sont attendus cette semaine de la part des employés de l’eau et de l’assainissement.
Buenos Aires : Les employés municipaux se sont mobilisés la semaine dernière pour réclamer le paiement de deux mois d’arriérés de salaire, ainsi que la traditionnelle prime de Noël. Le nouveau maire de droite, Diego Reyes, a indiqué qu’il n’y avait pas d’argent, que la ville ne pouvait pas compter sur les fonds provinciaux, même pour payer 50 % des salaires de novembre, et a refusé de parler aux grévistes.

La Plata : À La Plata, capitale de la province de Buenos Aires, les assistants thérapeutiques ont manifesté la semaine dernière pour protester contre les salaires et les conditions de travail, alors que les politiques d’austérité brutales et punitives du gouvernement se mettent en place. Jeudi dernier, les assistants se sont mobilisés et se sont rassemblés dans le centre-ville de La Plata pour réclamer le paiement des arriérés de salaires, une augmentation des salaires réels et que, dorénavant, les salaires ne soient pas retardés de plus de 30 jours après la fin de leur travail.

Une mobilisation nationale des travailleurs contre les nouvelles politiques d’austérité est attendue ce mercredi.